(Départements 04, 05, 06, 13, 20, 30, 48, 83, 84)
Nous étions, seulement, une bonne cinquantaine à répondre à l’invitation du bureau, à venir à la rencontre de nos saints patrons.
Tous, bien heureux de nous retrouver, en ce samedi 14 décembre, au domaine du Pourret, à Pierrefeu du Var, notre terrain de repli depuis quelques manifestations. Nous arrivions des quatre coins de la région, et pour certains, après un bon bout de chemin. Mais la météo, ce jour là, était de bonne humeur, elle aussi. Au fur et à mesure des arrivées, l’ambiance montait en intensité, chacun prenant des nouvelles de l’autre.
Cette ambiance « bon enfant », fut interrompue un instant, lorsque, vers 12h30, le cri de guerre fut lancé : « Sus aux petits fours ! ». Personne se fit prier, et nous mîmes à mal l’ordre des désertes, non sans avoir accompagné les amuse-gueules d’un peu de liquide. Les conversations reprirent, les mains occupées ne les empêchant pas. Comme d’habitude, nous ne pûmes venir à bout de toutes ces bonnes choses, quand le moment de passer à table fut décidé.
Là aussi, après avoir écouté l’accueil adressé par le délégué de région, remerciant les présents, donnant des nouvelles des absents, les choses durent allé bon train, car la tâche était importante. Le service souriant, comme « d’hab », la qualité des mets contribuèrent à ce que l’ambiance ne fléchisse pas. Notre musicien attitré, n’ayant pu être des nôtres, son remplaçant, mit du cœur à l’ouvrage, pour l’animation sonore.
Puis entre le dessert et le café, certains se sont éclipsés, pour se transformer, qui en St Eloi, qui en Ste Barbe, ou encore en Ste Lucie, en père Colateur (remplaçant du père Iscope, empêché lui aussi) ou en un autre personnage, pour créer une joyeuse cohorte qui se mit à déambuler entre les tables, mitraillée par les flashs. St Eloi bénissait ceux qui étaient venus l’honorer, Ste Barbe, radieuse, lui tenant le bras. Pas de débordements, les chevaliers n’eurent pas à intervenir. Le « Padre » ne fit pas recette, dans sa quête, c’est vrai que les apprentis d’un jour avaient bien entamé leur maigre solde pour venir jusque-là. Mais ceux-ci, tinrent à remercier nos invités, qui avaient réussi à rassembler leurs reliques pour renaître, comme à chaque année. Ils lui dédièrent leur « chant de guerre ». Les Arpépettes du jour ne voulurent pas être en reste, nombreuses, elles nous charmèrent et St Eloi était ravi. Il dut, cependant, nous quitter, entrainant son cortège avec lui, et laissant la piste libre pour ceux qui voulaient de l’exercice physique. Les autres rejoignaient leur table pour y lever une coupe, trinquant à l’amitié, et y reprendre le fil de leur conversation. Les dames se virent offrir une rose.
Puis la journée avançant, la nuit commença à poindre, et les départs s’échelonnèrent. Il fallait bien que chacun regagne ses pénates. Il faisait bien noir quand les derniers quittèrent les lieux, espérant que chacun avait apprécié cette journée.
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Le jeudi 5 décembre 2019, au cours de la cérémonie patriotique, organisée à Saint Mandrier, en hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, une délégation de l’amicale a déposé une gerbe au monument aux morts, au pied de la plaque à la mémoire des anciens de l’école morts pour la France.
En présence de six drapeaux, dont le notre, porté par Jean-Pierre Bouvier. Ce dépôt a été effectué par Jean Constant et Bertrand Gueneugues, qui encadraient le capitaine de corvette L’Hote, représentant le capitaine de vaisseau Benoît Courau commandant du PEM.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du maire, monsieur Gilles Vincent, des autorités civiles et militaires, des présidents des associations patriotiques, d’une forte délégation des anciens nageurs de combat, des anciens combattants, des membres de l’AMMAC locale et d’un public clairsemé, mais présent, en ce jour de semaine.
Tout cela, « sous la baguette » de monsieur Jean Kuhlmann, conseiller municipal chargé des associations patriotiques, correspondant défense et d’un clairon de la musique de la flotte.
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L’année 2019, des membres de l’amicale, sur invitation du Pôle Ecoles Méditerranée (PEM), ont eu l’honneur de vous représenter, au mois de juillet, pour la prise de commandement du capitaine de vaisseau Benoît Courau, remplaçant le capitaine de vaisseau Eric Lenormand, à la tête de l’unité et pour une remise de prix à une sortie de cours, à l’Ecole des Systèmes, Technologies et Logistique Naval (ESTLN), puis au mois d’octobre, à la traditionnelle présentation aux drapeaux.
Ce mardi 26 novembre, le capitaine de vaisseau Benoît Courau, nous invitait pour participer à la cérémonie de commémoration, qui marquait le 42ième anniversaire de la disparition des aviateurs, des membres du bagad et de leurs accompagnants, victimes de l’accident aérien de Prémian en 1977.
Cette cérémonie, que le commandant avait tenu à présider lui-même, s’est déroulée devant la stèle dédiée, à l’ESTLN, au PEM nord.
Après l’accueil, à l’aubette de notre délégation, forte de 20 membres, par Mme Le Vay, du bureau CDT/communication et le rigoureux contrôle d’identité, nous pûmes nous dirigés vers la stèle, où nous attendaient, le piquet d’honneur et la douzaine de « bagadous », sous les ordres du Pen-Bagad, le maitre Mickaël Maitre.
Nous prîmes notre emplacement, au côté des autorités du PEM, des commandants d’école, des chefs des groupements d’instruction de l’ESTLN.
Après que le commandant des troupes, le capitaine de corvette Costa, eut passé le piquet d’honneur en revue, le commandant arriva, passa en revue, à son tour, les hommes en arme, puis s’approcha du micro, pour retracer, l’historique du bagad et de la tragédie de 77.
Ce fut ensuite le dépôt de la gerbe de l’amicale, par le commandant accompagné de Bernard Duval et Jean Constant. Sonneries réglementaires, minute de silence et marseillaise suivirent, avant que le bagad interprète « An Hini A Garan » et « Amazing Grace ».
Le commandant salua ensuite notre délégation, ayant un mot avec chacun de nous, reconnaissant même l’un pour l’avoir côtoyé autrefois, puis après avoir salué le piquet d’honneur, quitta le dispositif.
Il ne restait au commandant des troupes qu’à rompre le dispositif, nous laissant l’occasion de deviser, et prendre photos, avant de nous diriger vers le centre de restauration « le Bucentaure ».
Là, un apéritif, en compagnie du commandant de l’ESTLN, le capitaine de frégate Théroulde précédait un repas, partagé avec les membres du bagad. Celui-ci était l’occasion de se remémorer, dans la bonne humeur, des instants que les jeunes marins ne peuvent pas connaître, et ont du mal à comprendre!
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Le 5 octobre, s'est déroulé au PEM, la cérémonie de présentation aux drapeaux.
A noter que le nom de la promotion de l'Ecole des Matelots est celui du Quartier-Maître Mécanicien Guy Pérotin, ancien apprenti mécanicien à St.Mandrier (promo 1937) mort pour la France le 14 décembre 1940 à bord du sous-marin Narval qui a sauté sur une mine au large de SFAX en Tunisie.
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Ce jeudi 3 juillet avait lieu à l’école, la sortie du cours du BAT-Maistranciers. Vingt-huit mécaniciens composaient ce stage, dont une féminine (classée troisième).
Ce BAT a débuté le 19 janvier et ce 3 juillet, ils rejoignent leurs diverses affectations dans les plus brefs délais dont un quartier maître qui rallie cet après-midi le bâtiment « LA LYRE » qui l’attend pour un départ en mission.
Notre délégation a eu accès à cette remise de diplômes, après les formalités de rigueur dues aux mesures « Vigie pirate ». Les anciens ont tracé la route vers le bâtiment état-major où rassemblés les 28 élèves ont reçu le document leur ouvrant une longue et belle carrière.
Notre ancien, Jean CONSTANT a transmis la bonne parole sur les valeurs de la Marine et mis l’accent sur la solidarité et le don de soi.
Puis chacun de nous a remis, dans l’ordre du classement, le diplôme mérité, accompagné de quelques mots d’encouragements et de félicitations
Bertrand GUENEUGUES remettant le diplôme particulièrement aux Bretons.
Hormis les déjà cités, étaient présents : Bernard DUVAL, Jean-Pierre BOUVIER et Gilbert CIPRIANI.
A la prochaine sortie de cours où notre amicale sera présente.
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Cette année encore, profitant de la cérémonie qui se déroule, à Saint-Mandrier, comme partout en France, le 18 juin, le président Bernard Duval devait déposer une gerbe, au monument aux morts, au pied de la plaque apposée en la mémoire des anciens de l’école morts pour la France.
Après la lecture de l’appel du général De Gaulle, lancé sur les ondes en 1940, il pouvait officier.
La chaleur ? La gerbe était-elle trop lourde ? Il se fit aider dans sa tâche par notre ami Paul Leclerc. Et comme cela risquait de pencher sur la gauche, (en ce jour d’élection, était-ce correct ?), on fit appel à monsieur Gérard Hoehn, adjoint au maire, chargé des travaux, pour les épauler.
Tout cela, sous le regard des autorités civiles et militaires, qui, après, déposèrent, à leur tour, des gerbes, sous la protection d’un piquet d’honneur du Pôle Ecole de la Méditerranée, au rythme du clairon de la Musique de la Flotte, en présence des drapeaux des associations patriotiques.
Une cérémonie d’une grande solennité, devant un public intéressé, juste troublée par une cigale qui vint se poser sur notre drapeau, porté par Jean-Pierre Bouvier.
Après « La Marseillaise », chantée en chœur, et que le clairon eut joué « la berloque », le pot offert par la municipalité, nous permis d’échanger, avec les uns et les autres.
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Je sais, beaucoup, se demandent : Rien n’est passé au sujet de l’A.G. 2017 ? N’a-t-elle pas eue lieu ? Ils ne pensent plus à nous ?
Rassurez vous, elle a eue lieu, comme prévu. Et nous avons pensé à tous. Ceux qui étaient présents, ont, comme à chaque fois, pensé à eux, en se faisant le plaisir de partager une bonne journée, se congratulant, demandant des nouvelles des uns, des autres.
L’ensemble des « belligérants » ont aussi pensé aux absents, comme ceux qui avaient fait demi-tour, à mi-parcours, vu la violence des intempéries. Ah, oui, je ne vous ai pas dit, mais ce qui n’était pas prévu, c’était les trompes d’eau qui se sont abattues, vers les 10 heures, sur toute la région, ont obligé un couple, qui, il est vrai venait de loin, à rebrousser chemin.
Ils ont pensé à ceux qui ne pouvaient être présents, certains s’étaient excusés, et ceux que nous savions malades, cassés, trop âgés, ou simplement retenus par une autre obligation. Comme à chaque rassemblement, ils étaient dans notre cœur.
Autres absents, ceux qui dans l’année nous avaient quittés, et dont la liste est égrenée par notre délégué de région, comme il se doit en A.G., avec le temps de recueillement qui convient. Et nul doute que certains ont, alors, une pensée, pour des anciens plus intimes, disparus.
Vous voyez, personne n’était oublié.
Alors petit retour en arrière pour les présents, petit compte-rendu, pour les absents.
La météo, n’était pas pour nous, mais les arpètes qui avaient pris leurs chevaux vapeurs, pour relever le défi, ont vu leur voiture se transformer en canot, surtout sur l’autoroute, où ceux que nous croisions, écopaient à tout va, pour passer l’eau par-dessus la glissière de sécurité. Vraiment pas le jour à tomber en panne d’essuie-glace !
Le premier sujet de conversation, fut cela, tout en alignant les parapluies, dans l’entrée du mas du Pourret, à Pierrefeu du Var, qui nous voit revenir chaque printemps.
Cent pour cent des présents étaient là, ouf ! Enfin au repas, car certains avaient préféré attendre, une hypothétique éclaircie.
Donc l’assemblée a bien eu lieu. Elle s’est déroulée, je dirai, ordinairement. Il y a donc eu le mot d’accueil du délégué de région, et le moment de mémoire. Le rappel des activités de l’année écoulée, et les projets présentés par le secrétaire, parmi ces projets, bien sûr, le congrès du mois d’octobre. Le compte-rendu financier, élaboré par le trésorier et pour lequel, le « commissaire aux comptes » demandait de donner son approbation.
Tous approuvaient et donnaient quitus aux membres du bureau. L’honneur était sauf, pour ceux qui remettaient leur démission. Mais comme les volontaires ne se sont pas présentés pour les remplacer, ils ont repris le manche pour un an, dans la bonne humeur.
Le président et le secrétaire national présents, la parole leur fut donnée pour nous dire la « bonne parole ». Tous, après l’avoir bue, pouvaient avoir du rab, en posant les questions, qu’ils voulaient. Démocratie !
Mais comme cela n’avait pas suffit à étancher leur soif, il était temps de passer aux choses moins sérieuses.
Parmi celles-ci, l’apéritif. C’était, comme à chaque fois énorme ! Mais vous avez compris, que pour le prendre sur la terrasse, cela fut impossible à cause des embruns.
Autre chose considérée comme moins sérieuse, le repas. Quoiqu’ à y regarder de près, ce n’est pas une mince affaire. C’est ce que ce sont dit, les attablés, tous en rond, lorsque les hostilités se sont déclarées.
Là aussi, il n’y avait rien à redire. L’ambiance, non plus, je ne vous en parle pas ; Top !
Les plats se sont succédés, les verres se sont vidés, puis remplis, puis vid…. Ceux qui ne pouvaient tenir en place, et qu’un aller et retour aux toilettes n’avait pas tout à fait satisfaits, pouvaient se dérouiller les genoux, par un tour sur la piste. Tout le monde trouva son bonheur. Les dames reçurent leur rose, on trinqua, encore, à l’amitié. Nos « chorales » se donnèrent de bon cœur. On se déhancha au son de l’accordéon, avant que n’arrive l’heure de reprendre le chemin du retour. Certains ont craint la pluie, d’autres ont craint la nuit, et sont partis un peu plus tôt, mais c’est encore un arpète qui était le dernier à quitter le domaine du Pourret, où nous venions de passer une bonne journée, aux dires de chacun.
Nous nous étions quittés en se donnant rendez-vous, au prochain épisode, mais hélas, un des nôtres ne sera pas là, alors soyez sûr qu’il sera dans nos pensées, la prochaine fois.
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Le capitaine de frégate Pascal Monforte, commandant de l’ESTLN, avait convié les représentants de l’amicale à une cérémonie, un peu particulière, en ce début d’année, qu’était la fin de cours de la FEM MOPOMPI 16.1. A cette étape importante pour les élèves, étaient invitées les familles, et la journée prenait encore plus de relief. Et, « pour marquer le coup », il fallait faire les choses différemment.
C’est donc avec les parents et amis, que nous passions l’aubette, et fûmes dirigés vers le haut de la cour d’honneur. Etaient présents, les trois délégués auprès au PEM et notre porte-drapeau J-P Bouvier. Le CF Monforte, ne pouvant être présent, avait laissé « les rênes », au chef du GI SECU, le capitaine de corvette Jean Claude Bourgeois et son adjoint le lieutenant de vaisseau Jérôme, avec lesquels nous avons pu deviser en attendant, l’heure où ils pourraient donner le feu vert pour le défilé.
Le cours, put alors remonter l’allée centrale de la cours d’honneur, pour rejoindre les marches de la chapelle, où devait se faire la traditionnelle photo de fin de cours, chantant à tue-tête, un nouveau chant de marche créé pour la spécialité. Les vieux murs qui nous entouraient en résonnent encore.
C’est dans le hall du premier étage du bâtiment C, que se déroula ensuite la remise des diplômes, effectuée par le CC Bourgeois, encadré par capitaine de corvette Arnaud Legaignoux, adjoint au directeur des cours à l’ESTLN, du premier maître Frédéric Verdu, adjudant du cours et du second maître Johan Roux, instructeur principal. Le pilote du cours, monsieur David Gaucher, appelant chacun par ordre de classement. Militairement, les élèves, tour à tour, se présentèrent, en annonçant leur affectation, à l’officier qui eu un mot pour chacun, après leur avoir adressé ses félicitations. Chacun retournait dans les rangs sous les applaudissements de tous, bien sûr tout sourire, devant leurs parents et amis conquis.
Après que le « maître de cérémonie », eut présenté l’amicale, le major du cours, le matelot Rémy Berthe, eut droit à un deuxième tour, pour se voir remettre, des mains de Jean Constant, un livre, de la part de l’amicale. Puis, Jean essaya de captiver leur attention, les encourageant et les félicitant à son tour, mais les élèves brûlaient de pouvoir serrer dans leurs bras, les leurs, présents. Et dés que le CV Bourgeois se fut retiré, cela leur fut possible. Il nous restait à les laisser à leur joie, et nous nous sommes esquivés, non sans avoir remercier nos accompagnateurs de leur accueil.
Le 19 janvier, nous remettions cela, pour la fin de cours du BAT MECAN 16.6 et BAT ELECT 16.4. Donc les mêmes se présentaient, au premier étage du Bât. C, où nous attendaient les élèves du cours mécan, sous les ordres de l’adjudant du cours, le maître Nathalie Laskawiec. Etaient présents, le capitaine de corvette Arnaud Legaignoux, adjoint au directeur des cours à l’ESTLN, le capitaine de corvette Danguy des Déserts, chef du groupement mécanicien, le maître principal Antoine Viot, chef de cours, le premier maître Cécile Cam, instructeur principal.
La cérémonie présidée par le capitaine de frégate Pascal Monforte, commandant de l’ESTLN, se déroula sur le même « schéma » (échelle : 1), et Jean remettait au quartier-maître Sébastien Barthel, major du cours, son prix.
Puis les mécaniciens, déjà la tête à leur future affectation, laissèrent la place aux électrotechniciens, et c’est le quartier-maître Alexandre El Ayeb, qui recevait le prix décerné par l’amicale, après que chacun eut reçu son diplôme des mains du commandant, qui eut aussi un mot pour leur présenter leur affectation, et cela, avec une pointe d’humour qui détendit l’atmosphère. Etaient présents l’enseigne de vaisseau Stéphane Quéry, pilote de cours, le premier maître Frédéric Verdu, adjudant du cours et le second maître johan Roux, instructeur principal.
Puis, la cérémonie prenait fin. Les nouveaux BE, allaient pouvoir partir vers leur première affectation, se construire un avenir, acquérir de l’expérience, afin de revenir se rasseoir sur les bancs de l’école, pour une autre étape de leur carrière.
Nous pûmes deviser avec le commandant, et le remercier pour son invitation, remerciements aussi à tous ceux qui organisèrent cette cérémonie. Nul doute que nous aussi, nous reviendrons, pour d’autres cours.
Cette année encore, le cadre de nos retrouvailles pour célébrer nos saints patrons, était le restaurant RN8. C’est le samedi 03 décembre, que les membres du bureau avaient pris rendez-vous avec saint Eloi, en lui demandant de ne pas venir seul, mais accompagné de sainte Barbe et de sainte Lucie. Ainsi nous serions en terrain connu, mais nous ne savions pas si ce cher vieillard allait réunir toutes ses reliques pour nous honorer de sa présence. Pourtant nous étions 70 à y croire fermement, à l’heure ou le président national et le délégué régional Gilbert Cipriani, accueillait le commandant de l’ESTLN, le capitaine de frégate Pascal Monforte, accompagné d’un jeune matelot terminant son cours de MOMACH, tous deux nos invités, pour cet événement qui reste toujours un moment essentiel de la vitalité de notre amicale. Il a fallu faire cesser le joyeux brouhaha qui régnait alors, car chacun est content de retrouver le groupe. Certains sont venus de loin, de fort loin même pour notre ami Joël Deville, puisque de Nancy, d’autres faisant taire leurs douleurs. Et si l’année dernière, une ombre planait au dessus de nos têtes, cette année, elle était rejointe par celle de notre ami Jean Monteilh, un fidèle, qui ne viendra plus désormais. Mais l’ambiance n’est pas à la mélancolie et le buffet est dressé pour l’apéritif, il faut passer aux choses sérieuses.
Une bonne demi-heure plus tard, profitant que les derniers prennent possession de leur siège, Bernard Duval, présente nos invités et Gilbert y va de son allocution d’introduction. S’ensuit l’attaque de l’entrée, du plat choisis pour la circonstance, chacun se régale. Les visages sont souriants. Une petite pause musicale, histoire de voir si nous pouvons dérouiller les gambettes, avant que certains s’éclipsent discrètement, entre le fromage et le dessert. Il faudra attendre que les danseurs libèrent l’espace, pour permettre à notre saint patron de faire son apparition. Pari, encore gagné pour lui cette année, il a bien voulu répondre à nos prières, et c’est tout de blanc vêtu qu’il apparait, avec à son bras sainte Barbe. Sainte Lucie n’est pas loin, toujours couronnée de sa chevelure de feu (j’allais dire électrique !). Leur garde est là aussi (vigie-pirate renforcée oblige !), leurs chantres tentent de conter leurs exploits, mais ces gentils ménestrels n’arrivent pas à se faire entendre alors que tout le monde chante à tue-tête que st Eloi n’est pas mort, non mais ! Un moine ferme la procession, le père Iscope, bénit plus que St Eloi lui-même, mais pourquoi plus ces mécanos de la sous-marinade ? Bon, vous l’avez compris c’est une joyeuse cacophonie, que cette cohorte qui circule entre les tables, paradant devant une nuée de photographes. Pour leur permettre de reprendre leur souffle, la chorale sous les ordres de Mr Suscinio-Constant, va s’époumoner à son tour, en allant jusqu’au troisième couplet de la chanson des arpètes, ne cédant la place que devant ces dames qui, elles aussi veulent honorer à leur manière les vedettes de la journée, avec le chant précité, mais revisité.
St Eloi en est fort aise, et repart, sous les vivas, donnant rendez-vous à l’année prochaine en entrainant derrière lui cette houleuse et colorée procession, pour libérer la piste de danse. Ceux qui s’y hasarderont, trouveront, en regagnant leur place que la boule de glace, sur la tarte Tatin, est grandement déformée, encore un méfait du réchauffement climatique.
Les dames se verront remettre une rose, puis achèteront un calendrier, le trésorier encaissera quelques cotisations. On trinquera à l’amitié, la coupe de pétillant à la main. Les allergiques à la danse, continuent à se remémorer leurs souvenirs de jeunesse, alors que la nuit s’installe au dehors. Certains prendront la décision de rentrer à la maison et une de nos charmantes arpépettes tombe nez à nez avec une déesse, pardon, s’encouble et tombe le nez sur une DS Pallas, celle de notre commandant invité. Nez cassé ? Pompiers, donc illuminations, comme à noël, surtout pour elle, qui regagnera son domicile, bien plus tard dans la soirée, après un passage par les urgences et heureusement sans fracture. Nous l’embrassons bien fort.
Un petit froid quand même, au moment de nous séparer et de nous dire que nous ferons tout pour relever le défi des retrouvailles que nous a imposé saint Eloi en partant.
A l’amicale, votre fidélité,
Est, soyez en remercier,
Encouragement à persévérer.
Comme toujours, bien avant l’heure officielle de l’ouverture du Pôle Ecoles Méditerranée (PEM), pour nous, les volontaires pour commémorer la tragédie du bagad en 1977, se pressaient, mais durent patienter, afin de pouvoir pénétrer dans l’enceinte militaire.
Côté organisation, l’heure était l’heure, mais il fallut bien en arriver au contrôle des identités et des voitures, et nous autoriser à passer l’aubette de L’Ecole des Systèmes, Technologies et Logistique Navals (ESTLN), où Mmes Le Vay et Capelle, de la cellule communication du cabinet du commandant du PEM, nous attendaient pour guider les premiers vers la salle tradition, et les derniers directement vers la Stèle.
Là, étaient positionnés, de chaque côté de la stèle, le piquet d’honneur auquel faisaient face les membres du bagad, emmenés cette année par le MP Valfrey Patrick, pen bagad et leur fanion. Une délégation d’une trentaine d’élèves BAT et BS parachevait le dispositif, alors qu’une dizaine d’élèves était mobilisée pour l’accueil ou la circulation.
Nous étions 26, avec notre drapeau porté par Jean-Pierre Bouvier et celui, national de la FAMMAC porté par Jean-Claude Morel, rassemblés devant la stèle, en compagnie du commandant de l’ESTLN, le capitaine de frégate Pascal Monforte, du CC Arnauld Legaignoux, adjoint au directeur des cours et des chefs des groupements instruction, lorsque le CC Brunet, commandant des troupes, après avoir passé en revue le piquet d’honneur, ordonnait « le garde à vous », pour accueillir le CV Eric Lenormand, commandant du PEM.
Cérémonie traditionnelle ensuite, où le commandant après avoir passé en revue le piquet d’honneur, fit son allocution pour rappeler l’historique des événements, cause de notre rassemblement, puis déposa la gerbe de l’amicale accompagné de notre président Bernard Duval et du doyen de la journée Jean-Marie Chanvert. Sonnerie aux morts, minute de silence, marseillaise, avant que le bagad interprète les airs de rigueur en mémoire de leurs prédécesseurs, alors que le MP Bouillon, photographe, immortalisait la cérémonie.
Puis le commandant ayant salué une nouvelle fois le piquet d’honneur, se retira, marquant la fin de la cérémonie. Le commandant des troupes pouvait faire rompre le dispositif.
Le commandant, revenait, ensuite, saluer le personnel présent et parmi ceux là, les membres de l’amicale, qui vous représentaient. Il se joignit à nous pour les photos de groupes, avant de nous accompagner, jusqu’au Bucentaure, en passant par la chapelle, qu’il avait eu la gentillesse de nous ouvrir, pour permettre à ceux qui n’avaient pu le faire lors du 80ièmè anniversaire, d’admirer la réussite de cette rénovation.
Au Bucentaure, un excellent repas nous fut servi, que nous avons partagé avec les commandants, le MT Céline Page, chargée de la cellule CAB/COMM du PEM et de quelques bagadous.
Ce 25 novembre, alors que nos camarades quittaient l’enceinte du PEM, le président, accompagné des délégués auprès du PEM, Jean Constant, Bertrand Gueneuguès et Jean-François Brun, empruntaient le tunnel pour se rendre au sud, où le CV Eric Lenormand, commandant du PEM, avait bien voulu répondre à notre demande de rencontre, afin de lui présenter plus en détail, l’amicale et ses rouages, puisqu’il connaissait déjà les personnes, suite à la prise de commandement et la cérémonie du matin où, il avait bien voulu nous convier.
Il nous consacra une petite heure de son emploi du temps très occupé, pour nous permettre de lui exposer l’amicale, nos actions au PEM et bien sûr il fut question de pouvoir organiser notre congrès annuel à Toulon, avec un passage par le PEM, souhaité par nombre de nos membres. Après avoir expliqué notre déception de n’avoir pu le faire cette année, il nous a bien expliqué la difficulté de cette réalisation, vu l’évolution de l’instruction et de la diminution du personnel, qui nuit à l’encadrement d’une telle manifestation. Loin de fermer la porte, il nous a proposé de lui soumettre un désidérata de nos souhaits, à cette occasion, qu’il s’engage à en faire étudier la faisabilité.
Il nous dit être convaincu que cette relation armée-nation ou amicale-élèves, ne peut être que bénéfique pour l’établissement.
Après avoir vivement remercié le commandant pour son écoute, il mit fin à cet entretien fort courtois.
A nous de travailler, pour argumenter, et lui soumettre la meilleure proposition possible.
80 ans que l’école des apprentis mécaniciens a quitté l’Angle Robert, à Toulon, en compagnie de l’école des mécaniciens chauffeurs et scaphandriers, pour venir s’installer à Saint-Mandrier, dans les locaux de l’ancien hôpital maritime Saint-Louis, dont les services ont été dirigés vers l’hôpital Sainte-Anne. L’ingénieur mécanicien en chef de 1ère classe Mouly, directeur de l’Angle Robert de 1934 à 1936, commandera l’école, qui prend le nom d’Ecole des Mécaniciens Chauffeurs et Scaphandriers, jusqu’en 1938.
Le commandant du Pôle Ecoles Méditerranée et celui de l’Ecole des Systèmes, Technologies et Logistique Navals, ne voulaient pas laisser passer cet anniversaire sans le célébrer dignement.
C’est ainsi que le mardi 18 octobre, nous répondions à l’invitation, faite à notre président et à une cinquantaine de membres de notre amicale, pour pénétrer dans l’enceinte de l’école, en compagnie d’une vingtaine d’anciens de l’école de plongée, suivant en cela quelques anciens commandants de l’école et des représentants de la mairie de St-Mandrier.
Heureusement le cauchemar de la prise de commandement, copieusement arrosée (au carré comme à l’extérieur!), ne s’est pas renouvelé, puisque s’il a bien plu la veille, la météo fut plus que clémente en ce jour.
Tant mieux car, après un pointage sérieux, l’accueil fut plus chaleureux, au son des binious du PEM. On nous donna un programme de la journée et un document de présentation de l’ESTLN. Dans la cour d’honneur, après le rappel historique des écoles de la presqu’île, le rappel historique du drapeau de l’Ecole des Apprentis Mécaniciens de la Flotte et de ses distinctions, celui-ci et sa garde fut présenté, en présence des fanions de l’ESTLN et de l’Ecole de Plongée.
Le drapeau de la région Rhône-Alpes, était aussi présent, porté par Claude Neau, devant une délégation d’une vingtaine de personnes, emmenés, comme un seul homme, par le délégué de région Jean-Claude Achard. C’est vrai que certains étaient venus de loin, amenant des photos parfois, qui furent exposées, qu’ils en soient remerciés de leur participation.
Cette mini-présentation au drapeau, fut suivie d’un défilé de deux groupes de jeunes matelots et maistranciers, impeccablement alignés, en chantant ce que je pourrais dire « notre hymne ».
Puis par groupes, nous fûmes invités à suivre un officier pour revisiter le site. Au programme, le hall technique, les ateliers, la chapelle, un nouveau simulateur le SIMCP (simulateur de conduite des nouvelles frégates multi-missions) la salle traditions et découvrir une exposition de photos, de matériel ou d’archives diverses, spécialement montée pour la circonstance.
Tout le monde apprécia hautement, tout ce que l’on nous montra et même plus, car tout le monde a pu remarquer la propreté des lieux, la cordialité qui régna tout le long de notre séjour, la courtoisie de nos hôtes, leur disponibilité pour nous renseigner, et la richesse du repas qui nous fut servi, en compagnie des commandants, de l’encadrement militaire et civil, mais aussi des élèves de différents cours, qui nous acceptèrent à leur table, et avec qui l’échange fut prolifique. On ne pouvait pas mieux remercier tout ceux là, et le service du Bucentaure, qu’en chantant, la chanson des arpètes. Mais dorénavant nous ne surprenons plus personne, puisqu’elle fait partie des chants de marche de l’école. Si bien, qu’après le premier couplet, notre chorale s’étoffa de nouveaux membres qui voyant que nos voix commençaient à s’essouffler, firent baisser la moyenne d’âge.
Une bien belle journée, vraiment !
Nous avons découvert la chapelle restaurée, depuis le temps que l’on attendait, cet instant. Une réussite, avec ses nombreuses moulures au dôme, ses jeux de lumières, ses tableaux rénovés, en partie grâce à vos dons, un nouvel autel (made in GEM), pour être aux nouvelles dispositions de l’office catholique. Une sacrée émotion (si ce n’était pas une émotion sacrée !)
L’exposition temporaire, comportait, entre autres, une maquette d’une chambrée, du temps des hamacs, un don de notre ami Bertrand Gueneugues, mais réalisée par un camarade de promo monsieur Hénaff (mais attention, ce n’est pas lui qui a inventé le pâté !), qui trouvera sûrement sa place dans la salle tradition. Il y avait une exposition de photos « hier et aujourd’hui », qui montrait les lieux avec photos archives et de nos jours ; Du bel ouvrage, fort apprécié. Je ne serai tout énumérer. Je ne peux même pas vous parler du simulateur, car nous étions fort contraints dans ce créneau de journée, et le seul regret, ce fut le manque de temps pour savourer pleinement. Je ne peux que vous dire que ceux qui l’on vu, en sont encore bouche bée, c’est peut dire ! Pour ma part, j’attendrai patiemment 10 ans, en espérant que lui, soit toujours là !
Toute bonne chose à une fin, et nous approchions de l’heure des permissionnaires. Il fallait nous quitter. Certains devaient remonter plus au nord, d’autres regagner leur hôtel ou leur « sweet home » ;
Il nous fallait remercier ;
Que tout le monde, quelque soit son grade et son implication dans la réussite d’un tel événement, trouve ici, encore, l’expression de notre reconnaissance pour toutes ces émotions. Mais que l’on se rassure, tout le monde survécut.